Écoutez, dans la perle suivante, la chanson Le temps qui reste, interprétée par Serge Reggiani, écrite par Jean-Loup Dabadie, sur une musique composée par Alain Goraguer.
Questions :
1. Cette chanson nous place-t-elle, à l'égard du temps, dans la même position que la précédente ? Est-elle tournée vers le passé, vers l'avenir, ou bien vers le présent ? L'interprète est-il dans la résignation, la vitalité, ou bien les deux à la fois ?
2. En quoi cette chanson, tout en nous racontant exactement la même histoire que la précédente, nous dit-elle exactement le contraire ?
3. Est-elle moins poignante pour autant ? N'est-elle pas, finalement, plus tragique encore ?
4. Quel sens donnez-vous au "je veux", répété en anaphore ? Que signifie, selon vous, "je veux parler jusqu'à la fin de ma voix" ? Cette phrase a-t-elle la même portée dans l'enregistrement du premier extrait, en studio, et dans le second, sur un plateau de télévision ? Pourquoi ?
5. "Combien de temps encore ?", se demande celui qui, dans la vieillesse, sait "le temps qui reste" compté. Cependant, ne donne-t-il pas une leçon à celui qui, jeune, ne se soucie pas trop de sa mortalité, en se disant qu'il a encore tout le temps devant lui ? Laquelle ?
6. Si cette chanson peut être interprétée comme une injonction à mourir vivant, n'est-ce pas parce qu'elle est d'abord une invitation à ne pas traverser la vie comme si nous ne devions jamais mourir ?
Source : https://lesmanuelslibres.region-academique-idf.fr Télécharger le manuel : https://forge.apps.education.fr/drane-ile-de-france/les-manuels-libres/philosophie-terminale ou directement le fichier ZIP Sous réserve des droits de propriété intellectuelle de tiers, les contenus de ce site sont proposés dans le cadre du droit Français sous licence CC BY-NC-SA 4.0